Publié dans Editorial

Vision accessible !

Publié le dimanche, 09 août 2020

Il est permis d’espérer  ou, pourquoi pas, de rêver. Le Président Rajoelina partagea sa vision de la gestion de la pandémie de Covid-19. Il annonça publiquement, avec enthousiasme et surtout avec une forte dose de confiance à Toliary que le pays atteindra, d’ici quelques semaines, le cap du « zéro décès ». Pour certains, il s’agit d’un espoir qui fait vivre les imbéciles. Pour d’autres, un rêve sensé, réalisable.
Le 28 août 1963, le jeune pasteur baptiste Martin Luther King, militant anti-ségrégationniste,  fit savoir devant une foule de 250 000 âmes à Washington - sous l’ombre d’Abraham Lincoln, 16ème Président des Etats-Unis, père de l’abolition de l’esclavage - d’une vision de rêve qu’il a pour une Amérique de demain « I have the dream ! » En effet, Martin Luther King rêve d’une « Amérique fraternelle où Blancs et Noirs se retrouveraient unis et libres ». Des Blancs, férus de la ségrégation raciale, n’hésitèrent pas à taxer la « vision » du pasteur pour un rêve d’un bagnard, « revin-gadra ». D’autres, surtout les militants noirs acquis à la cause, estimèrent que c’est une vision accessible ! Et en dépit des cas de débordement isolés, l’Histoire leur a donné raison !
Bien avant Toliary, lors d’une de ces interventions sur les ondes nationales, Andry Rajoelina prévoyait déjà qu’on aura le pic de la pandémie vers la fin du mois d’août et n’hésita pas à établir le calendrier des examens officiels, entre autres le 1er septembre, date du CEPE. Une profession de foi que certains détracteurs, des sceptiques déclarés et défaitistes avérés, jugent de la folie douce. Mais d’autres partageant la même vision considèrent l’objectif présidentiel, « zéro décès », croient dur comme fer que tout est possible. Une vision ou un rêve qui cadre réellement dans le domaine du réalisable et cela pour trois facteurs essentiels. 
La compétence et la ténacité des agents de santé, en premier lieu les médecins et les paramédicaux du pays qui s’engagent en première ligne au front, contribuent efficacement à maîtriser sensiblement les caprices de la pandémie. Après ces quatre mois de dur labeur, nos toubibs montrent qu’ils savent comment s’y prendre, notamment en ce qui concerne les formes graves. Nous sommes en bonne voie vers la porte de sortie. Le nombre de « cas graves » et de « décès » diminue progressivement ces derniers jours. Les tenants du régime ne ménagent pas leurs efforts pour soutenir les « soldats » de la Santé publique. Des primes spéciales leur ont été allouées d’autant qu’on leur met à la disposition les équipements nécessaires.
Les médicaments ou les remèdes administrés tels le CVO, la Dexaméthasone, le Magné B6, la vitamine C, l’Azythromycine et d’autres, en fonction des besoins, font montre de leur efficacité à traiter la Covid-19.
Enfin, le facteur climat, tient un rôle capital dans l’évolution de la pandémie. L’approche du climat chaud joue en défaveur de l’ennemi. Selon les avis des spécialistes, le virus ne supporte pas la chaleur. Tant mieux !
Si ailleurs, la pandémie de coronavirus poursuit sa course folle meurtrière, dans la Grande île, elle perd de vitesse. Tous les espoirs sont permis ! La vision du Président Rajoelina d’atteindre d’ici quelques semaines l’objectif « zéro décès » s’inscrit dans une logique du concret. Le prolongement de l’état d’urgence sanitaire conforte la vision.
Ndrianaivo


 

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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